mercredi 7 octobre 2009

Le grand décompte

1, 2, 3, je m’en vais au bois, 4, 5, 6… c’était quoi donc la fin de ce toune là? Qui chantait cela donc? Mireille Mathieu, la grande sœur de l’autre ou bien les Vilains Pingouins? Je ne me souviens plus très bien.

Que la nouvelle soit répandue tel le pollen au printemps dans les champs, les villes et partout dans mes voies nasales, l’automne est bel et bien arrivé! Les preuves sont toutes là qui nous épient avec un sourire en coin. Il fait encore noir lorsque mon gras et gracieux corps s’étire et veux – pas tout le temps – s’extirper du nid douillet qu’est le confortable lit qui a enveloppé ce voluptueux corps – toujours le même – qui est le mien pendant une nuit de sommeil réparateur. Au coucher de Marilou, on n’a plus besoin de lui faire croire que le soleil est « sur le bord » d’aller faire dodo parce qu’il est déjà presque endormi, le salaud. Le temps est plutôt gris, foncé même, assez pour que le véhicule moteur qui est le mien passe son temps les lumières allumées. Les vents d’automne qui dépeignent – pas mes cheveux quand même! – sont aussi arrivés. Il y a de moins en moins de gougounes – pas des gens mais ce qui peut servir de chaussures – dans le métro et ailleurs.

7, 8, 9, pour manger un œuf? 10, 11, 12, je m’éloigne de la pelouse. Ma mémoire me joue vraiment des tours. Ce n’était pas une chanson de filles, cela? Dites-moi oui quelqu’un que je me rassure en me disant que c’est normal que je ne m’en souvienne plus du tout?

Un autre signe que l’automne est revenu parmi nous c’est que nos Rouges ont perdus hier. Bon, ça n’arrive pas qu’à l’automne vous me direz mais comme la saison débute à l’automne, je crois que ça balance un peu. Une bizarre note au dossier toutefois pour me rappeler, le printemps venu, que les ptits nouveaux sont intéressants à voir aller. Bizarre encore mais il a fallut une défaite pour que tout le monde disent – dedans les hotlines en tout cas – qu’ils avaient finalement bien joués. Est-on devenus SM à ce point en ce qui concerne nos Glorieux et leur rendement? Moi et mes questionnements. Si la vieille garde ne peut me répondre à toutes ces questions, j’espère que la nouvelle le pourra. Ces jeunes malades ont toujours une réponse à tout. Pas toujours logique et brillante mais une réponse. J’attends donc vos réponses au 1-800… Faudrait pas capoter quand même!

13, 14, 15, quelque chose qui rime avec quinze. 16, 17, 18, j’ai mangé des huitres. Ça compte dans ma tête. Trop. Si la journée peut commencer, j’arrêterai ce décompte… peut-être. Je suis rendu à 106 et j’en ai encore au moins 360 à ajouter. Quelle journée qui s’annonce. Un compteur qui pourrait le faire à ma place? Tiens, c’est une idée cela!

Pour votre information, Marilou, 6 ans est maintenant responsable des absences en classe qu’elle m’a annoncé toute fière d’elle-même. Déjà des responsabilités à un si jeune âge. Je lui ai donc demandé candidement en quoi tout cela consistait. « Ben c’est facile papa, j’ai juste à mettre un carton bleu quand Ayoub est pas là! » Ben sur ma grande, facile comme tout. Aqui? Je lui ai donc demandé si elle avait besoin de mettre d’autres sortes de cartons pour les ceuzes qui sont là, genre? « oui, un jaune ou un vert! » Pourquoi un jaune ou un vert, y a-t-il des classifications ou des trucs dans ce style là que tu dois considérer? « Non, juste jaune ou vert », me dit-elle en me regardant comme si je venais de Mars. Déjà pas sur la même planète qu’elle et on n’a même pas de relation. Pauvre gars, je veux dire dans le futur. La vie est tellement simple à six ans. Je lui ai donc demandé si elle compilait des statistiques de quelque nature que ce soit à ce propos mais je ne crois pas finalement après avoir constaté encore une fois ce regard… absent ou venant d’ailleurs. J’en viens donc à la conclusion que Ayoub n’est pas là souvent et que dans le fond, ça n’a pas vraiment d’importance, pour Marilou en tout cas. Pour en revenir à la responsabilité toutefois, est-ce qu’on en est rendu au point où les profs délèguent à ce point? Ça doit être comme Hydro qui augmente ses tarifs en me faisant prendre les compteurs à leur place. Encore des questions.

Encore des chiffres! Ma voisine d’en face, je veux dire, le bureau voisin, vient de déclarer et tout haut à part de cela, « Si lundi on était le 5 et que hier on était le 6, aujourd’hui on doit être le 7, hein? Ça doit être un signe.

Faut que j’y repense.

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