vendredi 16 octobre 2009

Ah et puis…Quiche!

Avez-vous déjà eu un mot sur le bout de la langue, comme on dit? Ou un nom, genre? Ça m’arrive… des fois. Ça fait partie du thème généralisé qui consiste en une partie de … à GO, on oublie tout! J’en joue au moins une partie par jour. J’avoue en être un adepte inconditionnel, et de plus en plus à part de cela.

Pour illustrer l’idée, j’ai en tête un souvenir qui lui, ne s’est pas encore dissipé de mon pauvre petit coco. Heureusement, pour une fois, ça ne me concerne pas, en tout cas pas directement. C’est donc moins pire pour mon ego. L’été dernier, parce qu’on peut maintenant utiliser le mot dernier en parlant de l’été avec le froid qui nous assaille dernièrement, nous étions allés faire un tour à Gatineau au Festival des montgolfières. Il faisait beau et Marilou buvait une sloche bleue. Comme elle n’a que 6 ans et que la vie n’est qu’un party, elle n’a pas tendance à penser beaucoup. Surtout quand elle tient une sloche dans une main et qu’il y a des milliers de choses et d’objets à remarquer et commenter. Que voulez-vous? Elle est un peu curieuse la fille. Toujours est-il que dans un mouvement qui lui aurait probablement valut quelques bonnes notes s’il y avait eu un panel de juges brésiliens ou autres présents dans la salle qui n’en était pas vraiment une puisque nous étions à l’extérieur, elle avait faillit tout échapper. Dans un élan de maternité et de courage, Chantal avait voulu éviter le pire en lui rappelant tout cela en s’exclamant : Marilou, attention tu vas échapper ta… -- pis là, voilà que le fameux mot ne vient pas – je réalise alors le désarroi de ma blonde sans toutefois pouvoir l’aider parce que satané mot ne me vient pas plus. Je cherche, je cherche mais sans succès. Chantal cherche probablement encore plus que je ne le fais mais sans plus de succès. Après un temps interminable qui n’a dû durer en fait que quelques secondes, ce qui est sorti de sa bouche est : quiche. Ç’aurait pu être pire! La fin du mot était la même que celle du mot recherché dans le fond. Et comme il n’y a pas de faute dans les noms propres, je me dis que ça y était presque.

On en est donc à toujours à revenir à ce mot depuis ce temps chez nous. Un « running gag » si je peux me permettre. La quiche fait donc partie de notre vie familiale maintenant. Si jamais vous me rencontrez dans un couloir ou dans une rue et que je me mets à parler de quiche sans raison, ne vous posez pas trop de questions à mon sujet et tentez de voir plus large en imaginant qu’il est utilisé comme un « wild card » et vous comprendrez… peut-être mon état d’âme présent.

Dans le cabanon
J’ai quatre pneus sur huit d’habillés pour l’hiver. Je suis donc presque prêt pour l’hiver et toute la shnoutte qui l’accompagne.
Ma tuque et mes mitaines sont aussi proches, question pratique.
Les citrouilles nous attendent demain matin s’il n’y a pas trop de neige dans le champ.
Je suis en train d’essayer d’apprendre le fameux système de Jacques Martin. Je me dis que si je réussi, les riches joueurs professionnels devraient y arriver. C’est beau l’espoir.

Aucun commentaire: