dimanche 26 juillet 2009

Voyage dans l'ouest (2)

J’avais ben dit à demain vendredi soir mais considérant ce qui s’est passé samedi dans ma vie, je me suis donné un petit répit d’écriture. Voici donc la suite de ce voyage de vacances qui fut des plus mémorables.

Mardi 14 juillet

Lundi soir, on s’était dit dans notre grande sagesse qu’on devait placer notre visite à Marineland le mardi puisque la température prévue pour le mercredi était douteuse. Nous nous sommes donc dirigés vers la terre de la marine de bon matin ce mardi là.

Comme son nom l’indique, l’endroit est infesté de mammifères marins qui rivalisent d’imagination pour gagner le cœur des visiteurs. D’énormes bassins qu’on peut voir de l’extérieur ou d’en dessous pour différents effets sont étalés un peu partout sur le site. Dans un de ces bassins, il y avait une colonie de bélugas. C’est assez joli un béluga, mais imaginez qu’un des spécimens avait décidé de naître la veille de notre visite. Assez impressionnant. La bibitte devait faire environ 3 pieds pour les plus vieux et 1 mètre pour les autres et suivait sa mère – j’imagine que c’était sa mère en tout cas – pas à pas ou nageoire à nageoire sans jamais la quitter. À l’occasion, il se servait un ptit en cas directement au canal mammaire maternel sans que ladite maman ne s’arrête de nager. Faut le faire et il n’avait jamais l’air d’en renverser en plus.

Dans un autre bassin, un autre spécimen de la même espèce tentait par tous les moyens d’asperger les visiteurs en crachant par-dessus le mur en arrivant furtivement. En plus, on aurait dit qu’après coup, il esquissait un genre de sourire en coin. Un ptit comique, quoi!

Les épaulards nous ont quant à eux fait un très beau spectacle de sauts dans les airs avec comme résultat plusieurs personnes tout à fait trempées après le show. Il y avait une zone considérée humide dans laquelle on nous avait gentiment avertis juste avant le show de ne pas être si on ne voulait pas humidifier nos caméras. Chantal et moi n’avons pas hésité un seul instant à nous déplacer au grand dam de Marilou qui aurait préféré pour sa part se faire mouiller un peu comme elle dit. Ben quoi, on a des zooms sur ces machins-là, pourquoi ne pas les utiliser un peu?

Selon moi, le meilleur a toutefois été le show des dauphins qui incluait aussi une prestation de quelques phoques et d’un lion de mer. Les dauphins sont à mon avis et pas seulement le mien des êtres très intelligents. Oui, les animateurs les motivent en leur donnant des « candies » pour leurs actes mais non seulement cela, on dirait qu’ils apprécient le fait d’être les vedettes du show. Il y en avait un en particulier qui en mettait toujours un peu plus que le client en demandait. Les sauts, les virevoltes et les chants de ces Flipper m’ont comme qui dirait enchantés.

Évidemment, qui dit parc d’attractions, dit manèges. Il a donc fallut en essayer quelques-uns au grand plaisir de ma plus jeune, de ma plus vieille donc de mon unique. Ce n’est pas que j’apprécie ce genre d’activité mais quand il y a une mesure à l’entrès du manège qui dit que la six ans doit mesurer telle hauteur pour y aller seule ou à tout le moins une autre grandeur, si accompagnée d’un parent, c’est là que mon rôle entre en ligne de compte puisque sa maman devient malade juste à regarder un caroussel de chevaux de bois tourner. Je pense que la jeune, elle, elle adore se faire brasser. Moi je n’ai rien contre mais on dirait que tous ces manèges on t le même principe du « one size fits all… but me! ». Marilou s’est donc fait bardasser un peu plus que la moyenne parce que, elle ne remplissait pas l’espace tandis que son adorable père ressemblait à un saucisson attaché par le milieu ou mieux encore, une balloune qu’un clown travaille désespérément pour la faire devenir un caniche. J’imagine que vous voyez l’image un peu.

Après s’être fait brasser donc, il nous restait du temps et on est donc allés marcher aux abords des chutes et en ville. On en a profité pour prendre quelques clichés du haut du « Skylon », une sorte de tour du CN à deux choses près. Elle n’est pas à Toronto et un epu plus courte en hauteur. La vue y est toutefois phénoménale. Avais-je déjà mentionné à quel point les chutes sont magnifiques. Si oui, je le répète encore. Les chutes sont magnifiques. En plus, je ne voudrais pas me vanter mais les chutes canadiennes sont ben plus belles que les américaines. Tiens Elvis! Au fait. Est-il réellement mort? Je n’en suis toujours pas convaincu. Une autre belle journée à archiver au palmares des souvenirs familiaux à ne pas oublier.

Mercredi 15 juillet

Comme il était supposé faire moins beau, nous avions gardé des activités un epu plus humide au programme pour ce mercredi. Nous avions eu le plaisir de contempler les chutes d’en haut mais mais pas au niveau de l’eau comme tel. Non plus d’en dessous. De plus, il y avait une visite d’un vignoble en français à midi pour casser la journée.

C’est donc par une magnifique journée ensoleillée que nous sommes partis à la conquête de la Niagara à bord du « Maid of the mist ». Il ne fallait pas partir trop tard puisque notre journée était coupée en deux. Chantal nous avait dégoté un genre de forfait qui incluait en plus de quelques attractions, des passes de transport en commun pour nos déplacements du jour. Ce fut très utile. En arrivant sur les lieux du crime, le troupeau est savamment dirigé vers le bateau sans toutefois oublier de distribuer à chacun des participants un beau Baggies bleu avec un beau logo du Maid of the mist en plein sur le chest. On s’est donc cordé sur le bateau dans l’ordre malgré l’excitation qui nous tenaillait tous. Chantal, Marilou et moi nous sommes retrouvés sur le pont du haut en avant. La meilleure place selon moi. La clôture était un epu haute pour la jeune moussaillonne mais qu’à cela ne tienne, le vieux marin en moi s’est dévoué pour tenter de la tenir au-dessus du bastinguage à son plus grand bonheur. Je vous dis que ça tangue un bateau dans le bas d’une chute… Niagara. Quand on a été toutes trempes, la batrau a viré de bord pour nous ramenés au quai. On a bien ris!

Pas le temps de refaire le brushing qu’on était déjà en route pour le vignoble. Le temps comptait. D’autant plus que la pauvre Charlotte nous a fait rencontrer un pont fermé sur sa route. Comme quoi il n’y a apas qu’au Québec que les ponts et viaducs sont à refaire. Je lui ai donc dit de faire un détour et elle m’a écouté Nous sommes donc arrivés 10 minutes à peine avant la visite. Vive les vacances relax! Une visite des plus intéressantes et instructives que celle de ce vignoble. L’origine, la région, les cépages, les couleurs. Tout nous a été expliqué. Évidemment, je vous serais gré de ne pas trop me poser de questions puisque j’ai déjà presque tout oublié étant donné mes antécédents… originales. On nous a aussi fait goûter un blanc, un rosé et un rouge… dans l’ordre. Pour notre part, on s’est même permis un extra en essayant aussi un vin de glace. C’est tout simplement délicieux. On a donc ramené quelques bouteilles pour notre propre cellier qui n’arrive jamais à s’emplir.

On est par la suite retourné vers les chutes puisque nous voulions aussi les voir d’en-desssous. On pourrait appeler cela du voyeurisme mais je m’en fous un peu dans le fond. L’activité appelé « Behind the falls » se voulait donc très appropriée pour l’occasion. Encore des tunnels humides au programme. Je dirais en résumé que la douche est très puissante de cette place. Marilou a encore une fois adoré se mouiller. Là aussi, il y a des punchos de type Baggies mais jaunes qui sont distribués à chaque participant. Une ben belle journée aussi à mettre dans la pile.

Jeudi 16 juillet

Le jeudi était jour de retour pour nous. Pour faire changement, nous avions décidés de retourner par le sud du lac Ontario, soit par les États-Unis en passant par Rochester et Syracuse. Rien de spécial à signaler à propos de cette route si ce n’est que nous avons rencontré quelques Tim Hortons sur la route américaine. Sept heures de route. On avait espéré Chantal et moi que notre six ans de Marilou dormirait quelques heures en cours de route. Niet! Nada! No way Jose! Elle a placoté, chanté, raconté des histoires sans arrêt, sauf pendant une petite heure et demie pendant laquelle je l’avais branché sur des écouteurs qui étaient eux-mêmes branchés sur le portatif qui diffusait « Shrek the third », un classique s’il en est un qui a réussi à lui fermer le clapet sauf pour quelques éclats de rire et de répliques bien senties de sa part.

On a bien rit lorsque nous sommes rentrés au Québec. Nous roulions dans l’Ontario profonde depuis environ une heure lorsque nous avons aperçu un beau drapeau du Québec qui nous souhaitait la bienvenue au loin. Et comme un ne semble pas aller sans l’autre, la pluie s’est immédiatement mise à tomber. On était bien de retour à la maison.

Pour la suite, il faudra attendre encore un peu. À venir donc…

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