St-Paulin. Ce n’est pas seulement un fromage. Il s’agit aussi d’une localité remplie de… fermes et de probablement bien d’autres choses. Au milieu des années ’70, j’ai eu le plaisir et le privilège de demeurer non loin de St-Paulin, à Louiseville, en plein cœur de cette très charmante Mauricie. Évidemment que dans ce temps-là, j’étais un peu plus jeune, en fait pas mal plus jeune et donc, considérant le temps et ma mémoire défaillante, les souvenirs qui s’y rattachent ne sont pas très clairs. Ce que je me souviens c’est que tous mes confrères écoliers du temps qui demeuraient auprès d’un Saint quelconque alentour étaient pour la plupart des fils et filles de cultivateurs.
Je passais donc par là en fin de semaine. Comme c’était le 50e anniversaire de mariage de mes parents, en fait pas seulement les miens mais aussi ceux de mon frère puisqu’on est deux illustres enfants issus de cette non moins célèbre union, et que le party avait été organisé au Baluchon qui est à St-Paulin, je n’ai pu m’empêcher de passer dans le coin. Le Baluchon, qui est aussi comme le St-Paulin, un fromage a aussi une autre vocation. Il s’agit aussi d’une magnifique auberge champêtre avec spa santé, gastronomie et tout le tralala qui va avec.
Nous avions donc convié familles, parents et amis en ces lieux pour festoyer non pas un mais deux 50e puisqu’à l’époque, ma mère qui n’est pas seulement la mienne, avait célébrer ses noces la même journée et la même heure que sa sœur. De nos jours, on ne ferait plus cela car ce pourrait être une occasion manquée de faire un second party compte tenu du fait que des mariages, il y en a moins qu’il y en a déjà eu. À preuve, dans ce temps-la, ils manquaient de samedi et en faisaient donc deux à la fois. Les temps changent. Les Fréchette, Thiffeault et Balleux étaient donc présents en grand nombre pour ce rendez-vous qui n’arrive pas souvent. J’ai fait un calcul rapide et dans 50 ans, ma 6 ans de Marilou se préparera tranquillement pas vite à sa retraite et pour ma part, je friserai – finalement – la centaine. Ce qui me fait dire que la plupart des gens présents à cet événement mangeront soit les pissenlits – dont j’ai déjà traité – par la racine, soit ne s’en souviendront même plus, je veux dire de leurs propres noms. Mon père devrait avoir environ 123 ans. On a donc bien fait d’en profiter.
L’effet de surprise fut, je dirais, assez puissant. Les jubilés – même si on utilise ce terme pour un cinquantième et qu’il y en avait deux à fêter ce qui fait selon moi 100 ans à fêter, je n’ai pas osé utiliser le terme centenaire – étaient très heureux de revoir les leurs pour cette fête. Enfin, je le crois. On s’est remémoré de beaux souvenirs, on a bien mangé, on a bien fêté – pas trop quand même – sur un très beau site. Apparemment que les chambres sont très belles, la bouffe est excellente et en plus, on peut y pratiquer différentes activités comme l’équitation, la randonnée et même des trucs sur l’eau que je ne saurais décrire étant donné mon état d’anti-flotteur. Il y a aussi des trucs de spas, de massages et d’autres patentes dans ce style de disponible. Définitivement un beau spot à visiter je pense. Et pour un léger supplément que vous n’avez pas à débourser, il y a aussi en prime de petites bestioles.
Ma 6 ans – parce qu’elle est maintenant rendue à 5 ans et 11/12 et que je trouve cela trop long à dire et que je dois aussi m’habituer – de citadine étant née dans le 514 et ayant toujours demeurée dans cette région du pays n’a pas eu souvent à côtoyer les maringouins et les petites mouches noires bouffeuses de peau a trouvé l’expérience un peu dérangeante pour sa personne. Elle m’a déclaré après l’événement d’un ton plus que solennel : « Papa, j’ai quelques rouges, regardes! » Pour éclairer les lanternes un peu éteintes sur le sujet, laissez-moi vous expliquer ce qu’est un « rouge ». Quand Marilou se fait un bobo quelconque, comme ça devient rouge, elle a alors baptisé toutes ces inexactitudes qui lui surviennent sur la peau de « rouges ». C’est assez simple comme concept mais ça a le mérite d’être clair et simple. En tout cas, elle, elle le comprend et moi aussi. Ç’aurait pu être plus compliqué et sa mère quand même compris, c’est sa mère. Mais pour un père, tout concept doit rester simple. Tiens, c’est un truc dont je pourrais traiter éventuellement! Marilou m’a donc montré tous ses rouges et combien elle en souffrait. Sa mère aussi s’était fait piquer. J’ai compatis avec elles tel un père et un conjoint des plus compréhensifs. Je ne sais pas si c’est parce que j’y ai déjà vécu et que les bébittes se souvenaient de ma personne ou bien que j’ai maintenant de la peau de crapaud non intéressante pour ces bestioles mais ils ne m’ont pas achalé du tout.
En revenant, je voulais me vanter un peu et rendu à Louiseville, j’ai montrer une couple d’écoles où je suis allé dans le temps. Des fois, elle s’informe de même, du noms de l’école où on est allé sa mère et moi. Elle est toujours surprise de constater et de un, que Chantal et moi n’avons pas fréquenté les mêmes écoles – pour elle, nous nous sommes connus dès la naissance – et de deux que nous ayons fréquenté plusieurs écoles. Pour elle, il n’y en a qu’une et c’est St-Isaac-Jogues. Comment pourrait-on en fréquenter d’autres. Je pense qu’il faudra que je prenne le temps de lui expliquer que sa carrière scolaire ne fait que débuter et que, malheureusement elle ne fait que commencer et qu’en plus des lettres qu’elle a apprises cette année, il lui faudra les assembler et faire des mots avec. Par la suite, il y aura les phrases et les compréhensions de texte compliquées. C’est rien cela! Il y aura aussi les chiffres ainsi que toute la panoplie de calcul qui s’y rattache. Quand ils en seront rendus à mélanger les chiffres et les lettres, je n’y comprendrai plus rien mais vaut mieux ne pas lui avouer immédiatement. Toujours est-il que je lui ai montré tout cela et je me suis aussi rendu vers l’ancien lieu de résidence qui n’existe plus d’ailleurs pour y réaliser que je demeurais vraiment très près de l’école. C’est fou ce que le temps peut arriver à nous faire croire. Moi qui croyais qu’il y avait une bonne marche à faire pour se rendre à l’école. Faut croire que déjà dans ce temps, j’aimais la marche.
Grosse journée donc! On s’est un peu reposés dimanche en ne faisant rien sauf les commissions, le gazon, le désherbage ainsi que toutes les tâches reliées au beau temps. Nous sommes maintenant en mode préparation pour la fête de Marilou que nous fêterons avec ses amies en fin de semaine. Pourquoi si vite? Si on attend en juillet, toutes ses amies seront parquées ailleurs en vacances ou autre. Même elle n’y sera pas à sa propre fête selon mes calculs. Pas facile la gestion des activités d’une six ans. Selon mes calculs, toujours aussi savants, aux alentours de sa fête, on devrait être en Canada ou aux Etats-Unis d’Amérique. On s’en va en famille dans le coin de Niagara et comme je ne sais pas encore si on logera du côté Amérécain ou Canayen, peut-être sera-ce en Canada, peut-être en Amérique.
J’en reparle dans une autre édition…
Alain
mardi 16 juin 2009
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1 commentaire:
Laurence a fréquenté le Centre Claude-Robillard durant 3 étés....Question de t'encourager, je me considère chanceuse d'avoir encore mon fils aujourd'hui!!! :-) Mais bon, à part le fait d'avoir des éducateurs qui semblent perpétuellement dans le vague, les activités sont intéressantes pour qui aime le sport, ce qui était le cas de mon coco!
Courage papa, courage! :-)
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