mardi 5 mai 2009

Pot-pourri... encore!

La terrasse

Sur la terrasse, les tulipes se font aller au gré du vent. Les arbres bougent aussi un peu, les gens bavardent de tout et de rien, probablement du voisin. D’autres, plus solitaires, bavardent eux aussi mais en tapant des textos à des amis non présents. Aujourd’hui par rapport à hier, c’est plus frais. Quoique certaines personnes aient résisté et soient quand même en bras de chemise, plusieurs portent, quant à eux, soit un coupe-vent ou même une petite veste. Hier personne n’en portait. C’est le printemps. Le ciel commence à se couvrir encore. Apparemment que la flotte s’en vient.

À la fenêtre d’où je travaille, c’est ce que je vois. La terrasse en question est située sur le toit d’un des étages du building. Si je me limitais à cette vue, je pourrais presque penser que je suis dans la nature. Pourtant, en étendant mon regard un peu plus loin, j’y vois les fenêtres du building voisin, de l’autre building aussi. Ah, un clocher d’église aussi avec une croix qui n’est pas tout à fait comme celles que j’ai déjà vu dans ma jeunesse en province. Je trouve qu’on est pas mal riche d’avoir accès à une terrasse en plein centre-ville de même. Déjà d’avoir accès à une fenêtre est un privilège en soi, imaginez la terrasse. Je me trouve chanceux. Entre deux clients, j’en profite donc pour m’évader à l’extérieur un peu. J’ai déjà travaillé dans un endroit sans fenêtre, ce n’est pas facile. Ce matin le soleil me frappait le visage de plein fouet et je n’ai même jamais songé à fermer le store.

Commission de toponymie

La commission a donc statué. En effet, le sous-comité consultatif du comité spécial formé à partir de membres influents de la Commission royale d’enquête chargée de trouver un nouveau nom pour le blogue a finalement accouché d’une idée. « Vingt mille lieux… sur la route! » est donc devenu officiellement « La déroute en ces lieux ». Ça fait déjà un bout de temps en fait. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore remarqué, trop occupée à décortiquer les sombres écrits qui en émanaient. Comme il n’y avait plus de déplacements à l’horaire, fallait changer le nom à tout prix. Ce n’était plus tout à fait marketing comme idée et mon idée du marketing étant ce qu’elle est, aucun autre choix n’était possible. Dans la nouvelle dénomination, il y a donc un certain jeu de mot même s’ils n’ont pas tous été utilisés, l’idée demeure la même. Des déplacements, j’en suis passé à la déroute ce qui est souvent le cas dans ces lignes. Le choix n’est toutefois pas encore définitif. De nombreux sondages et études seront effectués au cours des prochaines années pour s’assurer que les droits des citoyens ne soient pas bafoués dû à ce changement. Pour toute information à ce sujet, n’hésitez surtout pas à joindre un des membres de cet illustre comité qui sont listés dans l’annexe F du formulaire PZ-5609 disponibles chez tous les bons disquaires.

Culture

Pour demeurer dans le ton, je me permets une définition toute personnelle. Peut-être une autre ou deux aussi, question d’ajouter un peu de piquant dans cette vie ensoleillée qui se rembrunit quelque peu à mesure que mon curseur se déplace sur l’écran qui lui tient lieu d’habitacle.

Déroute, nom féminin
Fuite désordonnée de troupes vaincues. Mettre l’ennemi en déroute.
[Figuré] Situation confuse, catastrophique.

Feuler, verbe
- INTRANSITIF
Crier, en parlant du tigre.
Gronder, en parlant du chat. Notre chat feulait et crachait dès qu’approchait un de ses semblables.

Tsétsé, nom féminin
Mouche africaine, du genre glossine, qui transmet la maladie du sommeil.

Truc du jour

Si votre fille de 5 ans et trois quarts – on peut ajouter ou soustraire quelques années – voit un papillon ou tout autre objet volant et se met à le suivre, assurez-vous qu’il n’y ait pas de marais – ou tout autre plan d’eau – trop près. Un coup parti, ces 5 ans là ne semblent plus voir ce qui se passe au sol ou ailleurs.

1 commentaire:

Jass a dit...

ahahha.. j'adore le truc du jour.. je vais tâcher de m'en rappeller.. chow