Les arbres se sont soudainement mis à bourgeonner. Même à se débarrasser des bourgeons qui sont devenus de minuscules feuilles d’un vert si tendre qu’on en vient presqu’à éternuer juste à les regarder pousser. Les fourmis sont ressorties de nulle part et trottinent en tout sens à la recherche d’un trésor qu’elles seules connaissent. Les oies blanches se sont aussi élevées de nulle part – qui nous prouve qu’elles sont vraiment parties de Key West, genre? – et soudainement planent au gré du vent… vers le nord supposément – parce que je doute qu’elles terminent leurs randonnées à Kuujjuaq. Il y a aussi plus d’orteils dans des gougounes au centre-ville pour ne parler que de cet aspect des habitudes vestimentaires de ces chers montréalais que je côtoie et dont j’avais déjà traité dans une précédente étude.
Je m’adresse donc à mes antennes qui sont ailleurs, genre à Amos, Québec, Chicoutimi ou même Sept-Iles; Y a-t-il déjà des gougounes avec des orteils qui dépassent qui se poussent dans le métro à la sortie de Berri-UQAM dans votre coin? Voilà, c’est tout simplement impossible de retrouver cette espèce à ce temps-ci de l’année à cet endroit précis! J’adore les études sociologiques où les hypothèses de base sont impossibles. Ça peut donner libre cours à de savants penseurs qui arriveront sans aucun doute à des résultats d’études rocambolesques que la majorité des ours ne pourra comprendre mais qui sera d’autant plus indispensable à l’avancement de la science. Je m’écarte toutefois de mon objectif de base.
J’en reviens donc à ce dont je voulais traiter aujourd’hui. Le printemps. Est-il vraiment arrivé? Et quand est-il de l’été. Il y a vraiment lieu de s’interroger. En tout cas, j’en ai une à la maison qui est vraiment intriguée. Non mais si le mercure monte à 32 degrés une journée pour retomber à 12 degrés le lendemain, remonter à près de 30, redescendre dans la quinzaine une couple de jours et ainsi de suite, il y a de quoi se poser quelques questions. Je me dis que c’est peut-être le réchauffement de la planète qui fait une répétition générale un samedi, effectue quelques peaufinages le dimanche, fait un autre test le lundi et ainsi de suite. Peut-être n’est-ce aussi que l’effet du hasard qui fait que les citations que l’on se répète d’une génération à l’autre puissent avoir l’effet désiré. Serait-ce simplement ceux ou même celles qui tirent les ficelles en haut qui s’amusent à nous mélanger pour que les cinq ans et trois quarts puissent s’éveiller aux différents phénomènes naturels? Ça doit être juste cela. Ça doit être ce que l’on appelle le printemps. OK, je vais en parler à Marilou en ces termes : « C’est l’histoire d’une saison, comprends-tu… » J’imagine de voir ses yeux me regarder en disant : OK papa! Ça va, je n’ai pas compris mais qu’importe, viens te rouler dans le gazon jaune et vert avec moi. Ma fête est juste au mois de juillet et ce n’est pas tout de suite. Fais-moi signe le 15 juillet et ce sera parfait. »
À un moment donné, le bonhomme va comprendre lui aussi. Il est jeune encore, c’est le seul espoir.
Trucs du jour
- En ressortant un manteau de printemps, fouillez dans toutes les poches, vous y retrouverez peut-être un beau billet du Dominion de 10$. Remarquez que, comme moi, vous y retrouverez peut-être 2 ou 3 vis et quelques boulons que je traîne d’une saison à l’autre parce que à un certain moment, j’ai dû monter un truc quelconque dans lequel il y avait des instructions, des pièces et des vis correspondantes et que, à la fin, j’avais trop de pièces. Ça m’arrive des fois.
- Demain sera la dernière journée internationale de transmission de vos déclarations d’impôts sur le revenu au fédéral et provincial pour 2008. Repérez la petite boîte rouge au plus vite ou bien tentez l’expérience de la transmission via le NET. Parlant du NET, je ne sais pas dans quel état comment seront les serveurs des deux ministères – fédéral et provincial – demain vers, disons 23h45? Une question de même.
- Si jamais vous recevez un appel – je veux dire au téléphone et que vous possédez l’option Afficheur – et que vous voyez 438 comme indicatif régional, il s’agit peut-être seulement de votre voisin et non quelqu’un des USA ou même du Nouveau-Brunswick. Depuis octobre 2007, il y a un nouvel indicatif régional pour accompagner le fameux 514 dont je me suis si souvent glorifié face à des 450. Le fameux adage qui dit que quand on crache en l’air, ça peut nous retomber sur le nez s’applique donc tout à fait à mon cas puisque mon nouvel appareil mobile a un numéro débutant avec le 438. C’est toujours un peu embêtant d’avoir à expliquer des nouveautés semblables à chaque appel.
- Une petite dernière. Si vos pneus d’hiver sont encore en train de rouler sous votre véhicule moteur, vous pourriez considérer le changement dès maintenant. On devrait être assez chanceux pour ne plus avoir de neige avant octobre prochain, peut-être même novembre si on est chanceux. Encore une fois, au risque de me répéter, ce commentaire s’applique à la région dans laquelle je survis. Des exceptions pourraient s’appliquer dépendant des régions.
Culture
Si en travaillant sur un « Mots croisés » un jour, on vous demande le mot correspondant à la définition de « Esquimau », la réponse sera très certainement Inuit. Sachez toutefois que la vraie définition du mot esquimau – qui provient de l’inuktitut, la langue parlée par les Inuits – est « mangeur de viandes crues » et que ce terme est une insulte pour ces populations et qu'eux-mêmes déplore son usage. Pour avoir vu de mes yeux vus de vrais Inuits en personne, je peux vous affirmer que ce ne sont pas nécessairement juste des mangeurs de viandes crues. Ils sont souvent mieux équipés que beaucoup de gens en ville dans leurs cuisines, genre pour faire cuire la viande. Et seconde preuve de mon affirmation, je n’ai pas vu de restos de Sushis dans le coin. Bon, est-ce que le poisson c’est de la viande? Non mais comme j’y voyais un rapprochement dans le fait que ce soit cru aussi, je me suis senti dans l’obligation d’en parler, vous me connaissez.
Si je dis « tarmac » maintenant? Certains penseront peut-être à l’abréviation déguisée d’un gros mot que je ne devrais jamais utiliser devant Marilou parce qu’elle a tendance à répéter tous ces mots – jamais au bon moment – et à me demander à quoi ça sert – surtout quand je lui dis que ce n’est pas tellement beau provenant de sa bouche à elle – et est-ce qu’on peut les utiliser durant telle ou telle saison. La vraie définition est plutôt « La partie d’un aérodrome réservée à la circulation, au stationnement et à l’entretien des avions. Au Québec, on utilise plutôt aire (de trafic, de manœuvre, de service, de stationnement). Cet anglicisme est toléré ailleurs dans la francophonie ». C’est ce qu’en pense Antidote. Le mot m’est venu tout bonnement en tête en pensant au prochain qui s’en vient pour nous. Est-ce que j’avais mentionné que « je vais aller au cirque! »?
mercredi 29 avril 2009
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