mercredi 12 novembre 2008

Une autre journée au bureau

J’étais confortablement installé dans le véhicule moteur de ma blonde, stationné sur la Métropolitaine en écoutant CKAC Sports lorsque je me suis mis à penser à la journée qui se proposait à moi. J’avais rendez-vous un peu plus tard au PET Airport avec mes amis d’Air Canada ainsi qu’un de leurs coucous pour un léger déplacement vers l’ouest, dans un premier temps et vers le nord-est par la suite dans un genre de sous coucou par rapport au premier.

Mon premier défi de la journée était toutefois de sortir de ce stationnement pour atteindre l’autre stationnement, celui de l’aéroport. La meilleure façon de réaliser cet exploit était probeblement de prendre mon mal en patience et de suivre le véhicule « parqué » devant moi. Soudainement, sans aucune raison apparente, la route s’est débloquée devant moi semblant répondre à un silencieux souhait qui provenait de mes entrailles ou pour être plus précis de ma vessie qui tentait quant à elle d’extirper l’elixir que je m’étais préalablement procuré chez mon ami Tim. Le second défi fut de trouver un emplacement disponible pour le carosse qui attendrait patiemment mon retour tel un destrier fidèle à son chevalier. J’ai pensé gris et ca y est, j’ai trouvé. Heureusement pour mes entrailles. Maintenant, suivons les tuyaux. Direction les lattrines. Je crois que l’AdeM alias PET alias tout ce que vous désirez devrait dans un souci de satisfaction de la clientèle et d’amélioration constante de son service songer à installer des toilettes publiques dans les stationnements. Ce serait pratique je trouve. Je me dis qu’étant donné qu’ils ont maintenant des prises de courant un peu partout pour les portatifs clairement identifiées – à l’intérieur—il pourrait songer dans le principe de l’alternance comme aux Jeux Olympiques, à une innovation extérieure. Bon, je m’égare. Après avoir assouvi ce besoin primaire à l’intérieur, je me suis dirigé vers les bornes qui remplacent maintenant le « staff » d’Air Canada en partie pour déterminer si j’étais toujours invité à bord et ainsi imprimer mes cartes d’embarquement et mon « sticker » qui pertmettrait éventuellement de retrouver ma valise quand je la perdrai puisque c’est une possibilité plus que probable quand on transite par Toronto pour se réorienter vers la Baie du Nord (North Bay). Ça m’est déjà arrivé et comme c’est un souvenir de voyage impérissable, je ne l’oublie jamais lorsque le temps est venu. La borne m’a donc accepté et ma prochaine étape était de domper ladite valise vers le comptoir de dompage où de plus en plus de passagers s’agglutinent parce que les règles changent peu à peu ou ces derniers ont de plus en plus de bagages à faire enregistrer ce qui fait que l’attente devient interminable spécialement lorsque nous avons franchement l’impression qu’à mesure que la file s’allonge, un nombre grandissant d’employés d’Air Canada disparaît. J’y suis tout de même parvenu. L’étape de la sécurité s’est aussi passée étonnamment rapidement. Il doit y avoir quelque chose qui ne tourne pas rond, une pause-stress dont je ne suis pas au courant. Quoi de particulier à noter à propos de ce parcours? Bon, le vol est un peu retardé mais je ne vois rien de nouveau là-dedans. Ah oui! Un coup dans l’avion, on nous annonce qu’on observera une minute de silence en l’honneur de nos soldats tombés au combat vu qu’on est le 11 novembre et qu’on s’en souvient mettons surtout à cause des coquelicots rouges qu’on retrouve sur tous les rabats de manteaux en novembre parce que c’est probablement plus chaud pour l’automne et que, une minute de plus ou une minute de moins, de toute façon, on est en retard. Le vol vers Toronto s’est plutôt bien passé. On sentait une légère brise sur l’épaule et c’est pourquoi on a peut-être pris un peu moins de temps que prévu pour se rendre dans la ville des Argos, des Raptors ou des Maple Leafs. Un phénomène étrange survient dans le terminal de Pearson. La voix qui me faisait penser de checker mes bagages à Montréal semble m’avoir suivie puisqu’elle me répète encore la même rengaine en français ici dans le territoire ennemi. Bon, j’imagine que mon « badtrip » va passer. Je mange un genre de sandwich dont je ne connais pas vraiment le contenu pour tenter d’oublier. Ça marche! Je ne sais toujours pas toutefois en quoi consistait le contenu de ce sandwich. Je m’informe au retour. Le vol pour la Baie du Nord sera à l’heure. Je devrais donc rentrer à ma chambre avant la tombée de la nuit.

Un fait inquiétant à noter lors du trajet vers le nord. Lorsque les nuages se tassent un peu, je peux apercevoir des taches blanches au sol. Genre des endroits plein de neige. Vaut mieux ne pas trop s’en faire, l’hiver se pointera même si je tente de l’éviter de par les airs. À l’atterrissage toutefois presque pas de trace de cette chose blanche qu’on appelle de façon si sympathique la neige. Oh! Vive le vent d’hiver, boule de neige et jour de l’an…

Est-ce que je vous avais déjà parlé de Donalda? C’est le moment où jamais de le faire parce que je ne me souviens plus vous en avoir parlé ou pas. Donc, si je l’ai fais, pardonnez mon erreur, Alzheimer doit me rattraper tranquillement pas trop vite. Donalda, c’est le cadeau que ma blonde m’a offert pour Noël, Noël 2008. Je sais que c’est un peu en avance mais cela c’est une autre histoire. Donalda me suit maintenant partout où je vais. On est comme deux doigts de la main qui veulent bien se tolérer. Il s’agit d’un GPS. C’est assez cool comme joujou. Et le meilleur dans l’histoire c’est que la tite machine ne s’obstine jamais avec moi. Quand je me perds volontairement, elle ne tente pas de me dire que je me suis trompé ou quoique ce soit du genre. Elle répète simplement : « Recalcul en cours » et elle me trouve une autre trail pour me ramener dans le droit chemin. Une vraie Donalda avec son Séraphin. Vous savez, dans le temps que les femmes… Bon je m’arrête immédiatement sur ce chemin glissant puisque Donalda vient de me déclarer : « Recalcule ton cours mon homme parce que ce ne sera pas long! ». J’ai donc mis en marche Donalda dès ma sortie de l’aéroport en lui mentionnant où je voulais aller. Ben, vous savez quoi? Elle me l’a dit sans problème! Pendant que j’y pense, aussi vous le dire que je suis présentement à songer à un nom pour mon portatif puisque cela m’a été demandé. J’ai quelques noms en tête comme : SC pour Smith-Corona – les plus vieux auront immédiatement pensé aux anciennes dactylos et non à la bière mexicaine – Underwood fait aussi partie de mes choix pour les mêmes raisons. Je ne déteste pas non plus Butler, Gontran ou Rutherford. Je n’ai pas encore fait mon choix alors si vous avez des suggestions, n’hésitez surtout pas à m’en faire part. Où en étais-je avec tout cela? Ah oui, un peu au nord-est de la Baie du nord en route pour Temiscaming. C’est assez tranquille comme route et la vue est comme qui dirait, assez ordinaire. Pour votre information ou vos notes de voyage, sachez que le cellulaire ne rentre pas entre la Baie du nord et Temiscaming comme qu’on dit dans les ligues de garage.

J’y suis arrivé sain et sauf mais je n’ai pu envoyer ces quelques lignes sur le nuage des ondes webiennes à mon arrivée puisque le magnifique motel dans lequel je logeais n’était pas munie de connexion internet dans la section où je logeais. J’ai donc dû me contenter de surveiller les enfants à Carbo qui ont semblé écouté papa l’espace d’un match et ainsi se sauver avec la victoire. Ces lignes vous parviennent donc directement de l’Ontario profonde où je séjourne actuellement jusqu’à demain où je rembarque pour le chemin inverse par les airs air canadiennes.

C’était le sergent spock à bord de l’Enterprise en compagnie de ses valeureux amis Checkov, Kirk et leur docteur…

Fin de la transmission!!!

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