Journal de bord du Capitaine
Log # 200811221135
Je suis assis dans un aéroport, genre à Sept-Iles pour faire changement, perdu dans mes pensées. Il y a 45 ans, JF Kennedy se faisait tirer. Un grand choc pour nous tous à l’époque. Je m’en souviens, j’étais confortablement installé dans le ventre de ma mère lorsqu’elle a légèrement tressaillit en écoutant les nouvelles à la radio. Elle en a même versé quelques larmes. Je le sais, car à l’époque rien ne nous séparait. Le temps a passé et l’événement est un peu moins médiatisé maintenant. Quoiqu’avec Obama au pouvoir, on risque d’entendre ou de voir des choses jamais ou presque jamais vues auparavant. Soyons prêts!
Je regarde donc la neige tomber en me disant que mon vol peut encore être annulé. C’est arrivé déjà cette semaine. J’ai bien hâte de revoir ma blonde et ma fille que j’ai abandonnées dans la grande ville à leur propre sort. Je crois qu’elles peuvent se débrouiller. Après tout, ma blonde est en compagnie d’une vraie montréalaise qui sait comment se débrouiller dans cette brousse urbaine. Aux dernières nouvelles, mon vol avec la prestigieuse Air Labrador prévu pour hier à 19h30 et reporté aujourd’hui à 12h50 est maintenant prévu pour 13h50. Il y a de l’espoir. Quoiqu’avec la tempête qui sévit, je ne crierai victoire qu’au moment de quitter la piste. Beaucoup de quoique en jeu. Le monsieur qui conduisait le taxi que je vais appeler Edgar m’a dit qu’on devrait partir sans problème. Il doit le savoir lui puisque son métier c’est de conduire. En tout cas c’est ce que je me dis. Apparemment qu’il fait beau à Montréal.
Je bois mon café tranquillement et je me sens observé puisque les locaux m’ont immédiatement repéré puisque je ne prends pas mon café avec une paille. J’ai noté cela ce matin au Tim, tout le monde ici et plus à l’est d’ailleurs prend son café avec une paille. Bizarre. Il doit bien y avoir une raison. Je vais tenter d’en apprendre davantage avant de décoller. Peut-être est-ce une affaire de secte ou je ne sais trop.
Si j’arrive à temps, j’aimerais bien pouvoir voir la montée du numéro 33 dans les hautes sphères du Centre de la téléphonie Alexandrienne. Le match aussi devrait avoir un certain intérêt puisque ce sera le retour de Milan, pas la ville mais le gars de Boston en terre montréalaise. Tout le monde s’attend à voir notre nouveau Georges lui souhaiter la bienvenue! C’est important un comité d’accueil pour un ptit gars qu’on aime bien comme Milan.
Pour le moment donc, je fais ce que j’ai fait toute la semaine, j’attends. Je ne peux malheureusement pas publier le tout immédiatement, faute de connexion avec le nuage quoique des nuages j’en entrevois ou plutôt je les imagine puisqu’avec la neige qui tombe actuellement, c’est certain qu’il y a au moins un nuage dans le ciel. Aucun nuage du web à l’horizon toutefois.
J’écris donc la suite un peu plus tard pour la conclusion de mon épopée sur la basse côte.
Log # 200811221935
Les brins de neige virevolte au gré du vent qui lui, rafale sans arrêt depuis le milieu de l’avant-midi. Je surveille cela de la fenêtre de ma chambre d’hôtel, toujours à Sept-Iles. Ben oui, je ne suis toujours pas parti, cette fois-ci à cause de la température. La vie n’est quand même pas trop dure pour moi compte tenu du fait que je vais quand même pouvoir assister au match des Glorieux directement de ma chambre. Patrick vient d’être honoré et est revenu à la maison. Gino vient de passer pour me livrer une belle peperoni-fromage. Toute ma chambre sent maintenant la pizzeria du coin. Quelle ambiance! Je me suis trouvé différents trucs pour passer la soirée.
Je ne suis toutefois pas rendu à Montréal. Mon vol de retour est maintenant cédulé pour demain dimanche à 16h40. La fatigue commence à se faire sentir mais on y arrivera.
Je vais donc tenter de relaxer un peu en surveillant le tout tel un vrai gérant d’estrade. J’espère ne pas avoir à trop échanger de joueurs ce soir.
On s’en reparle,
Alain
samedi 22 novembre 2008
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