Il s’en est passé des affaires depuis la dernière fois. J’étais pas mal dans la région métropolitaine dernièrement mais cette semaine j’ai eu `me rendre dans un coin de pays que je n’avais jamais eu le plaisir de visiter auparavant. Vous savez, la petite parcelle de terre qui se trouve à l’est de la Gaspésie, les Iles-de-la-Madeleine. C’est beau, comme ils disent dans l’annonce de la quincaillerie qui ne parle même pas des Iles.
La façon de s’y rendre a pourtant été un peu plus compliqué que je ne l’aurais espéré!
Mercredi matin vers 06h30, je démarre de chez moi. Déjà du trafic sur le métropolitain. Faudra penser à repenser cette voie qui traverse Montréal parce qu’elle est de plus en plus congestionné et de plus en plus longtemps. Mais cela, c’est une autre histoire qui nécessitera probablement plein de poste de péage et plein d’autres commisions d’enquête et de consultations sans lendemain mais qui rassure un peu tout le monde dans le domaine des... consultations.
J’arrive finalement à Montréal-Trudeau comme ils disent dans les grandes ligues vers les 07h00. Je me rends vers une borne libre-service vraiment bilingue, en fait bien meilleurs dans ce domaine que les agents dit-bilingues de chez Air Canada. Je glisse donc le code à barres du billet électronique sous le lecteur de codes à barre de la fâmeuse borne. Sur l’écran, quel bonheur, ça me dit Bonjour Monsieur Balleux! Sans aucune faute dans mon nom en plus. La journée part vraiment bien. Je passe au travers des dédales de la sécurité qui ne sonne même pas à mon passage. Non mais, je devrais me prendre un billet (pas d’avion), c’est définitivement mon jour de chance.
Je me rends donc à la porte 34 sans plus tarder. Je me trouve une place pour m’asseoir non loin du lieu du crime pour ne rien manquer. Oups! Un nouveau petit panneau glissant vient de s’insérer sous l’annonce de mon vol en direction de Québec-Gaspé-Iles-de-la-Madeleine. « Retardé – Delayed ». Ah comme c’est fort le bilinguisme... écrit. Un bris mécanique. C’est peut-être mieux de prendre un peu de temps pour réparer le coucou. Je vais donc porter un peu de café question de laisser un souvenir dans les égoûts de Dorval. En y revenant, je constate sur le panneau électronique que mon vol est non seulement retardé mais aussi annulé. Re-oups! C’est le temps de se manifester au comptoir.
- Euh salut! Je suis supposé me rendre aux Iles aujourd’hui mais il me semble que vos panneaux sont en contradiction.
- Pardon me!
- C’est de votre faute?
- Can I help you?
- Je ne comprends plus tellement, vous l’avez brisé et maintenant vous voulez m’aider. Faudrait se faire une idée!
- Are you going to les Iles-deu-la-Madelyne?
- Ouais, dans ce bout là, autant que possible.
Bref, je vous fais grâce des détails mais il faut comprendre que mes amis d’Air Canada décident donc de nous shipper vers Québec, la Capitale et de là, il y aura un vol qui se rendra aux Iles. Tant qu’on se rend! Après une couple de retards sur le vol de retard, nous embarquons pour Québec. 26 minutes pour s’y rendre. Ça équivaut à environ 600 kilomètres à l’heure, pas pire! Un bon vent de dos peut-être. Dans l’avion, j’étais asis à côté d’une future vedette de la LNH. Le jeune homme arrivait de Val d’Or. Il a joué toute l’hiver pour les Forestiers d’Amos dans le midget AAA et il s’en allait vers Québec rejoindre ses parents pour partir de nouveau pour Cap-Breton où le repêchage junior aura lieu en fin de semaine. Il croit qu’il sera repêché en troisième ronde. Un défenseur avec comme agent Enrico Ciccone qui a comme oncle Mario Marois, un ancien défenseur des Nordiques que j’avais côtoyer dans le temps que je travaillais dans un dépanneur non loin de Loretteville. Le jeune homme donc, se nomme Philippe Pépin. Un nom à surveiller comme dirait l’autre.
Après une petite heure d’attente dans le magnifique aéroport de Québec, moi et mon nouveau « Fan club » de l’âge d’or nous dirigeons vers le non moins magnifique Dash 8 d’Air Canada Jazz. Trajet sans histoire vers les Iles. Il pleut à boire debout rendu là-bas. Drôle d’expression encore! J’arrive donc à l’hotel-motel Bellevue vers 17h15. Il ne me reste qu’une chose à faire pour compléter cette journée de rêve. Un bon snack est de rigueur. La Factrie s’avère donc un choix logique en cette saison.
La Factrie c’est une usine de traitement du poisson et de ses dérivés comme le beurre à l’ail, je pense. Au rez-de-chaussée, on y retrouve la poissonnerie conventionnelle avec toutes les espéces locales exposées telles dans un salon D’urgel Bougie... en tout cas, je l’imagine puisqu’à mon arrivée, cette partie de l’établissement était déjà fermée. Ah, ces travailleurs syndiqués saisonniers! Au premier étage se situe ce qu’ils appellent la partie restaurant. Je dirais plutôt cafétéria mais cela n’a pas vraiment d’importance puisque l’idée première n’était pas le décor mais plutôt la boustifaille qui était offerte. Deux choix s’offrent à vous à l’entrée, la « boose » ou la bouffe. Je commence par le côté bouffe. Il y a même un menu d’offert qui fait aussi office de napperon dans le fond du splendide cabaret de pléstique. Je fais la ligne parce que je ne suis pas seul à saliver. En fait, une bonne partie des amis que j’ avais découvert sur le vol pour les Iles semblent s’êtrte donnés rendez-vous ici! Et moi qui n’était même pas invité. À moins que ce ne soit un « surprise party » en reconnaissance de mes loyaux services? Peu importe, je ne les connais même pas de toute façon. Mon tour arrive... enfin. Je demande d’avoir une femelle d’une livre, une livre et quart, ayant l’air de très bien connaître cela et espérant surtout qu’il n’y aura pas trop de questions pièges par la suite. La madame en choisit donc un rouge dans la pile. Ne me demandez surtout pas comment elle fait pour déterminer la différence entre une femelle et un mâle car je n’en ai aucune idée. C’est un peu comme savoir si on doit dire un ou une avion, la plupart du temps, elles ou ils sont bien trop haut dans les airs pour qu’on puisse y voir la différence. Oh! En passant, quelqu’un peut me dire comment on appelle le mâle de la panthère? Ça fait partie des sujets préoccupants de ce temps-ci au bureau et comme on ne connait pas la réponse, ni même wikipédia, je me disais que certains érudits pourraient connaître la réponse à cette épineuse question qui tracasse certains d’entre nous. La madame ramasse donc la homarde et lui flanque quelques coups de machette à des endroits bien précis, me sacre le machin rouge à moitié démanché dans une belle assiette de carton mou comme dans les épluchettes de blé d’inde et me dit : « Beurre à l’ail? » et moi de répondre : « Je vais en prendre deux petits plats SVP! ».
Je passe donc au deuxième comptoir, celui de la « boose » pour y commander un demi-litre de blanc. Ce sera meilleur pour ma santé que de la broue que je me dis. Maintenant que mes remords de santé se sont assoupis momentanément, je me dirige vers l’une des énormes tables en rangée pour déguster la chose tranquillement. Les vin est bon, la homarde ainsi que ses oeufs savoureux et les mains de plus en plus sales. Heureusement que j’avais pris la peine d’enfiler le sexy tablier de papier fourni généreusement par l’établissement pour éviter les ptits malheurs. Après deux pinces, quelques pattes, un ventre et toutes les parties que je ne peux malheureusement pas nommées et n’écoutant que mon courage, je me lève, accompagné de mon tablier qui a déjà l’air d’avoir effectué quelques chirurgies majeures, pour me rendre vers le comptoir, encore!
- Je vais prendre une autre femelle, question d’être certain qu’elle est encore aussi bonne.
Sourire entendu de la madame qui signifie probablement « Un autre gros cochon qui va s’empiffrer ici aujourd’hui »
Je retourne vers l’abattoir pour achever une autre victime. Pour ne pas que mon geste ne soit interprécomme étant en série, je m’arrête à deux. Il me reste encore un peu de force pour me rendre à ma chambre et m’effondrer dans les bras de Morphée. Après cela, je ne me souviens plus de rien, inspecteur.
Le lendemain, après mon cours, je me suis élancé sur les dunes pour y capter quelques images de la place. J’en ajouterai probablement quelques-unes prochainement sur ce site.
La rentrée
Je dois aussi avouer mon désarroi suite à la mini-rentrée de Marilou à l’école. Ce ne fut pas facile pour papa mais je crois qu’il y arrivera avec le temps. Je me donne jusqu’à la fin du secondaire et je devrais être plus sécure concernant le sujet.
Le Grand Prix
C’est en fin de semaine que toutes les pitounes de la planète se donne rendez-vous sur l’Ile Notre-Dame pour le Grand Prix de Montréal. Ah oui, il y aura aussi quelques bolides de course pour l’occasion.
Golf
Ma saison est aussi commencé mais comme les résultats ne sont pas encore appréciables, je vous en reparlerai dans une couple de rondes.
En terminant, je vous laisse sur une ou plus de pensées d’une de mes collègues de travail. Qui parle de briques propres dans nos têtes, je crois. Quoi de mieux qu’une citation pour étayer ces sages pensées :
« Il faut garder pur le foyer de nos pensées. »
C’est beau, hein? J’ai commencé à faire le ménage en ramassant la cendre et les vieilles bûches du foyer. Elle m’a aussi dit de surtout faire attention aux égrégores de pensées. Celle-là, je n’ai pas commencé à la travailler parce que je dois la digérer et l’assimiler avant de la mettre en pratique. En tout cas, je le pense. Et vous?
Alain
samedi 7 juin 2008
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1 commentaire:
Le pathenon. Le male de la panthere, c'est le Parthenon, tout le monde sait ca.
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