Je pelletais tranquillement dans la joie ainsi que dans mon entrée un peu plus tôt aujourd'hui lorsque je me suis mis à penser à mon blog qui était inactif depuis un an. Enfin, pas vraiment tout à fait un an en réalité mais comme ma dernière publication remontait déjà à décembre dernier et qu'on est maintenant en janvier, ça veut dire dans mon livre à moi, comme le disait si judicieusement le fameux Stan des 122 films "Les Boys". Non mais quel coach!
Un comité
Ce matin donc, nous avons fait un comité en famille et pris la sage décision que c'en était assez de la présence de notre magnifique représentant de la faune, surtout de la flore pour être plus précis dans ce cas d'espèce, dans près de la moitié de 'espace que constitue le salon de la maison familiale. Le sapin devait donc sortir aujourd'hui même. Après un premier coup de pelle anodin et sans importance pour dégager l'entrée et une virée auprès des établissements commerciaux ouverts en ce premier jour de l'année 2008, soit le guichet automatique ainsi que le club vidéo pour les retours sans oublier le désormais célèbre Tim Hortons, non pas pour ses exploits sur patins mais bien pour son café et toutes ses autres patentes connexes, nous étions de retour au domicile familial. Comme la toux et quelques autres vilaines choses de ce genre rôdent parmi nous dans ce temps-ci, on se dit (nous, parents avertis) qu'il serait une très bonne idée de coucher la ptite pour une mini-sieste comme elle se plaît à nous le répéter constamment. Premier essai, quelques verges à franchir pour le touché, la remise a bien lieu au quart, tout semble s'aligner pour ledit touché mais une vilaine quinte de toux vient foutre le bordel dans le calme déjà établi dans le confort de sa chambre à coucher. Tout est à reprendre... On devra faire comme au football canadien et dégager car après quelques tentatives, le signal est donné! J'entends ma 4 ans du haut de l'escalier qui me crie :
- Papa, amène la boite aux boules!
C'est le signal que je reconnais alors qui me fais penser que la fameuse boite qui ne contient rien à ce moment, contiendra dans un très proche avenir, tout pleins de boules de Noël et conséquemment, le sapin en sera complètement dépourvu, ce qui signifie donc le signal du début de ses funérailles. Je dois avouer que je trouve qu'un sapin décoré c'est tout à fait "Joli et approprié" dans le temps des fêtes au milieu de la place comme cela mais d'un autre côté, on dirait qu'aussitôt qu'il est bâti ou conçu, appelez cela comme vous le préférez, c'est déjà un peu moins drôle. Imaginez un peu combien moins drôle je trouve cela après trois semaines. Cette année, en plus des épines de sapin, on pouvait aussi retrouver un peu partout dans la maison des glaçons. WOW! Quelle invention! C'est même pas frette! Mais ça donne l'illusion d'un glaçon! C'est aussi très statique dans le sens de l'électricité parce que au niveau du mouvement ça colle. Spécialement sur le linge d'une 4 ans qui fait constamment des câlins à son beau sapin et retourne à ses activités un peu partout dans la maison. Donc, beaucoup de glaçons partout dans la maison.
Que Dieu ait son âme
La fin de ce règne approchait donc à grands pas. Nous videâmes donc le spécimen de ses artifices. C'est après qu'est venu le moment de l'éjection vers l'extérieur. J'y pensais depuis une vingtaine de jours. Je veux dire, à la façon dont j'expédierais le tout à l'extérieur. Si ma mémoire ne me fais pas défaut, ce qui soit dit en passant est très plausible dans mon cas, l'an dernier lors de cet étape, il me semble que le sapin est bel et bien sorti mais sans ses épines. Il n'y restait que le squelette et son pied. Pied duquel j'avais déjà fait mention précédemment sur ses ondes si ma mémoire ne me fait toujours pas défaut mais qui demeure toutefois une forte probabilité. Le principe de mon étude de cette sortie consistait donc dans le fait d'éviter le plus possible de déplacer le spécimen. Dans mon analyse, j'en suis venu à la conclusion que la meilleure solution possible serait de prendre le sapin dépouillé et de le passer par la fenêtre du salon. J'avais des doutes mais pas trop. Ça ne pouvait que fonctionner. Et savez-vous quoi? Ce fut un succès retentissant! J'ai presque pas rempli le sac de la balayeuse d'épines. Enfin, je ne peux l'affirmer puisque je ne suis pas allé voir à l'intérieur du sac mais comme le travail s'est fait jusqu'au bout sans que ladite balayeuse ne s'obstrue, tout porte à croire que j'avais raison. Le sapin dehors et la balayeuse passée, il ne me restait qu'à sauter dans mes bottes, enfiler mon manteau, ma tuque et mes mitaines pour ressortir à l'assaut de ces magnifiques flocons.
Retour à la case départ
Comme je n'ai toujours pas trouvé de de souffleuse depuis la dernière fois où j'en avais parlé ici-même, ma pelle s'est avérée être le meilleur outil disponible encore une fois aujourd'hui! J'avais entendu à la radio plus tôt qu'ils prévoyaient environ 8 centimètres de neige pour Montréal. Ou bedon le "environ" avait été pris dans un sens très large ou bedon je n demeure plus à Montréal et je n'ai rien vu! 8 centimètres ça équivaut à quoi? Si 15 centimètres c'est une demie règle, donc 6 pouces? Huit devrait logiquement être, mettons un peu plus que trois pouces. Zauriez dû me voir à quatre pattes à terre à aligner mes deux pouces, les deux seuls disponibles d'ailleurs pour vérifier mes calculs! C'était assez chic à voir... Toujours est-il que je ne comprends pas vraiment leur méthode de calcul. Toujours dans le même livre que celui de tantôt, c'est-à-dire à moi, on devrait multiplier le "8" prévu au moins par deux mais comme les maths n'ont jamais été mon fort, surtout avant l'arrivée d'Excel, je ne débatterai pas davantage sur le sujet. Je l'ai donc pelletée, peu importe le nombre. Il y avait toujours mon sapin qui me regardait tout piteux, avachie sur le banc de neige tel un ado sur un divan devant la télé. Je le regardais et une petite voix ne cessait de me dire qu'il y avait quelque chose qui clochait. De que cé donc? Je m'approchai donc du spécimen déchu pour voir si je n'entendrais pas d'autre chose que la petite voix qui, telle un conscience voulait m'éviter le pire mais que je n'entendais toujours pas en signe de dépit ou de dénie. C'est en me penchant un peu plus vers le spécimen que ça m'a frappé de plein fouet! Une apparition! Une annonciation! On se calme un peu quand même! Le pied du sapin m'est arrivé en pleine face. Le joualvert... de pied. Il ne faudrait surtout pas que je le laisse encore au recyclage des sapins cette année. Beaucoup plus simple que celui de l'an dernier à défaire ce machin, spécialement s'il n'avait pas trempé dans la neige et qu'il n'était pas complètement gelé! J'y suis quand même arrivé!
Rappel
Le sapin est maintenant au chemin, beaucoup trop vite pour nos valeureux cols bleus car ils devront d'abord se débarrasser de cette masse blanche qui nous est tombée sur la tête aujourd'hui avant même de penser à ramasser les nombreux spécimens qui joncheront les abords de nos belles rues jusqu'à la fin, peut-être de février et ainsi nous les offrir en composte "grétisse" au printemps pour aider à nos magnifiques jardins et pelouses. Suis-je en train de rêvasser au printemps moi là? Quelqu'un pourrait me ramener à la réalité? Alain, nous sommes aujourd'hui le premier janvier 2008, tu viens de finir de pelleter et ton pied de sapin est maintenant remisé dans ta cabane à vidanges, avec les pelles, sous les bacs à recyclage. N'oublies surtout pas de te laisser un "reminder" dans Outlook pour l'an prochain et ainsi avoir l'air brillant et te souvenir où il est le moment venu. C'est beau la technologie! C'est surtout ben pratique pour les pas-de-têtes comme moi, hein? Euh! Si jamais mon ordi plante d'ici là, quelqu'un pourrait me rappeler où est ce foutu pied au moment venu?
Bon ben, Bonne année grand nez!
Alain
mardi 1 janvier 2008
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