lundi 7 janvier 2008

Un test scientifique en plein aéroport

Un collègue dont je tairai le nom pour sa sécurité ainsi que sa plénitude sensorielle et spirituelle me mentionnait avec justesse dernièrement que lorsque l’on utilise un escalier mécanique, non seulement on peut perdre une excellente occasion de faire un peu de cardio, mais il y a aussi le problème de la main courante qui ne suit pas exactement le même rythme que les escaliers eux-mêmes. Sur le coup, j’ai eu tendance à le croire sur parole. Après tout, c’est un collègue avec qui je converse pratiquement tous les jours. De plus, c’est un bon père de famille. Enfin, c’est ce qu’il affirme et comme je ne suis pas un de ses enfants, je me dois le croire sur parole. Mais comme ce lieu en est un scientifique avec tout ce que ça implique, je me devais de vérifier la chose avant de l’affirmer haut et fort auprès de cette communauté qui est la nôtre, c’est-à-dire celle de la webespace ni plus ni moins.

Ce matin donc, comme je me trouvais au digne et très « Class » Aéroport de Montréal – Pierre-Elliot-Trudeau, après avoir subi les tortures d’usage comme le guichet libre-service qui n’avait vraiment aucune idée de qui j’étais ni où j’allais, la préposée de Air Canada qui portait fièrement un insigne « Français-Anglais » mais qui ne devait pas tout à fait savoir comment le lire puisque le français avec lequel elle s’est adressé à moi a d’abord débuté par un magnifique :
- Hi, may I help you?
- Certainement, lui répondis-je avec un sourire qui aurait fait pâlir d’envie n’importe lequel des meilleurs vendeurs d’autos de la planète.
- I beg your pardon?
Elle pouvait bien essayer de « beguayer » tout ce qu’elle voulait, j’avais décidé que ce matin elle travaillerait un peu pour l’insigne qu’elle portait si fièrement. Mon entêtement s’est toutefois évanoui quelque peu et même un peu trop rapidement.
- Sorry about that, I’m going to Seven Island!
- Say that again!
- Seven Island!
- With Air Canada?
Non avec Via Rail!
Avec un peu de compréhension de ma part, elle a finalement compris que je m’en allais à Sept-Iles avec Air Canada. Elle m’a effectivement reconnu avec un peu plus de facilité que la machine libre-service avec laquelle j’avais tenté d’opérer une conversation un peu plus tôt. Tout étant donc en règle, je me dirigeai donc vers la fouille ou plus précisément ce qu’on devrait appeler la sécurité. Eh oui! J’ai dû enlever mes claques, mes souliers, ma ceinture et tout le tralala… Je crois être un peu allergique à cette étape de la vie. Il faut dire que je n’avais pas traîné mon épipène de peur de me le faire enlever à ce moment crucial de la vie. Tout d’un coup que je tuerais quelqu’un avec le jus qu’elle contient! Et comme elle est encore bonne jusqu’en septembre 2008, je me suis dit que ce serait dommage de la « scrapper » immédiatement.

Prochaine étape, la porte 34. Pour s’y rendre, je devais soit marcher la distance d’un par 5 ou bien utiliser un tapis roulant à la fois très lent mais aussi très efficace dans le sens qu’il se rend à destination. Comme je n’avais ni bâtons, ni petite balle blanche pour franchir ladite distance et comme j’avais un test scientifique à effectuer, j’ai donc choisis le tapis.

Voici donc la conclusion tout à fait Darwinienne à laquelle je suis arrivé. Selon mes savants calculs, sur une distance d’environ 400 mètres (un peu plus de 400 verges pour situer les golfeurs) pour arriver à ne pas lâcher ladite main courante, je devrais avoir un bras d’environ 2,5 mètres (peut-être 8 pieds).

Je vous laisse donc en penser ce que vous voulez mais comme disait l’autre, pensez-y un peu la prochaine fois. Et voilà donc Raymond, je l’ai fait! J’ai vérifié ta pensée profonde. D’autres questions? N’hésitez surtout pas! Si je ne trouve pas la réponse, je la testerai « live » pour le bien de ladite communauté de ladite Webespace ou je poserai la question à un internaute mieux avisé que je puisse l’être, ce qui devrait être assez facile. Et si cette tribune devient un jour la FAQ du jour pour genre, la question du jour, ben on avisera. En attendant, je poursuis demain ma route dans le nord-est de la province jusque vers Natashquan. Promis que si je rencontre Gilles Vigneault, je le salue pour vous tous.

Bye là,

Alain, en direct de Sept-Iles.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Ç'pas pour faire chier, ni rien, mais, qu'est-ce que l'évolution vient faire dans ton test d'élongation ?

J'dis ça en passant . . . . . oups, j'suis passé !

Ciao !