mardi 18 août 2009

Sous les tropiques

Gentlemen only…(je n’oserais mentionner le reste)

Vendredi dernier j’effectuais un retour sur les tertres. Au golf, il y a un principe tout à fait « All Bran » à respecter; la régularité. Pour espérer progresser dans cette science, on doit être régulier. Il faut jouer souvent. Un jour que j’assistais à un genre de séminaire – rare dans mon cas – gratuit sur le golf avant un tournoi, j’écoutais un « pro » -- tout aussi rare sinon plus – qui mentionnait que les muscles de notre corps – oui oui, j’ai ça aussi en cherchant un peu – avaient en quelque sorte la mémoire très courte – ça me rappelle quelqu’un que je connais très bien mais dont le nom m’échappe – ce qui faisait que d’une fois à l’autre, ils ne se souviennent pas nécessairement du bon mouvement à effectuer au bon moment lors de l’élan, de l’adresse ou de je ne sais quoi encore.

Mon répertoire de raisons n’est pas encore épuré mais je crois avoir démontré mon point. Ça n’a pas été facile! En plus, il faisait très chaud et il a fallut prendre de la bière. La vie n’est vraiment pas facile. L’affaire c’est que je dois me pratiquer un peu pour le tournoi annuel de l’entreprise dans laquelle j’évolue si joyeusement. Dans mon plan de match, mon genre de camp d’entrainement, j’avais prévu vendredi dernier, vendredi cette semaine ainsi que le jeudi suivant. L’aréna étant occupée ce vendredi, je dois déjà me rabattre sur un plan « B ». Plan « B » qui n’a pas encore l’honneur d’exister. La gestion sportive est un continuel combat. Je travaille là-dessus.

Canicule

Le temps chaud et humide s’est poursuivi samedi mais comme il doit y avoir trois jours en ligne d’intense chaleur pour qu’on puisse parler de canicule, on ne pouvait en parler officiellement. Aujourd’hui mardi, on peut affirmer sans se tromper qu’à ce moment précis, on était en plein dedans, mais on ne le savait pas encore samedi. Me semble que je tourne en rond. Ça doit être la chaleur. Dire qu’on va s’en ennuyer très rapidement. Et dire qu’on s’est plaint qu’on n’en avait pas eu assez. Gang de plaignards, va! Et je ne m’inclus surtout pas dans le lot car j’aime bien suer un petit coup à l’occasion. Je ne suis pas certain toutefois que les gens que je côtoie puissent apprécier le phénomène à sa juste valeur.

Pour fêter l’événement donc, Marilou s’est littéralement lancée à l’assaut d’une pieuvre qui balance de l’eau à qui mieux-mieux dans toutes les directions et qui donne l’impression qu’il fait un peu moins chaud mais juste un peu plus humide. Après un après-midi de ce traitement, notre 6 ans en avait plein son casque je dirais. Elle a même réussi à dormir en plein spectacle des feux d’artifice du samedi.

À sa décharge, il faut dire que par rapport aux deux semaines précédentes qui mettaient en vedette l’Afrique du Sud et les États-Unis, celui de samedi dernier était un spécial 25e anniversaire pour rendre hommage et au Cirque du soleil et aux feux comme tel. Je me dis que ce devait être français. Comme leurs films, leurs feux étaient un peu plus ordinaires. Comme quand on se dit pendant un film : « Ça va venir bon. » et que, sans cesse, on se répète la même phrase pour s’encourager à terminer le visionnement. À la fin, on se fait toujours la même réflexion du genre, c’aurait pu être bon. Disons que ça a pris un bout de temps avant de pétasser pour la peine et que Marilou n’a tout simplement pas pu résister aux bras de Morphée, surtout bien affalée qu’elle était sur son confortable père que je suis.

Dimanche, on s’est caché parce que la canicule qu’on ne savait pas son nom encore, elle se poursuivait de plus belle. Les « faucons » d’usage ont donc été effectués à l’air clamitisée comme le dirait si élégamment Marilou.

En attendant la fin de la semaine, je prépare la phase deux de mon camp d’entrainement ce vendredi.

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