lundi 25 août 2008

Pensées scolaires

J’en étais à ses réflexions profondes à propos de la rentrée lorsque tout à coup ça m’a frappé telle une massue sur un oeuf ou une fraise ou n’importe quoi qui ne pourrait résister face à un tel outil. Un petit pot de yogourt, peut-être! Bref, j’imagine que vous figurez un peu le portrait.

Il y a près de quarante ans, je faisais mon entrée par la grande porte de la non moins grande école Ste-Agnès de Senneterre. Hé oui, Senneterre en Abitibi. Comme dans le très célèbre court-métrage intitulé « Le train de Senneterre » que j’ai subit un peu plus tard dans mon apprentissage scolaire dans le cadre d’un cours de cinéma dont je tairai mes pensées profondes sur ledit sujet.

Ma mère et mon père avaient eu une discussion à ce sujet la veille. Non pas que j’y avait participé mais comme ma mère en reparle encore régulièrement, ça me donne une petite idée de la teneur de la discussion. Ma mère voulait m’accompagner à l’école pour la première journée et mon père ne croyant pas que ce soit nécessaire, il s’en est probblement suivie une discussion des plus musclées. Au fil d’arrivée, mon père avait gagné. Je ne suis pas certain que ce soit arrivé souvent au travers de leur – près de – cinquante années de vie commune, mais il faut prendre les victoires une à une pour demeurer positif quand la partie adverse est si forte. Toujours est-il que le premier matin d’école, je me suis pointé seul à l’école Ste-Agnès. Je dois tout de même avoué que mon grand frère de l’époque qui est toujours mon frère, mais moins grand malgré son âge plus avancé que le mien, m’avait comme qui dirait accompagné jusqu’au bord de la cour d’école. Le soir venu, après une dure journée d’école à la maternelle, j’avais déclaré d’un air de vainqueur pendant le souper familial : « Maman, tu sais quoi? Il y a eu des bébés qui étaient venus à l’école avec leurs mères! » Sur ce, petit clin d’oeil narquois et victorieux de mon père vers ma mère que je n’ai jamais vu.

Je vous avais déjà mentionné que jeudi, ma blonde et moi accompagneront fièrement notre fille à l’école pour sa première journée à l’école. Bon, la situation est un peu différente. Primo, le lieu de l’événement est tellement différent! Montréal VS Senneterre. Secundo, l’époque : 2008 VS 1969. Tertio, j’étais et je le suis toujours, un garçon et elle est une fille! J’ai donc toutes les raisons de me soucier un peu de l’événement qui aura lieu.

Personnellement, je ne crois pas qu’elle sera offusquée par le fait qu’on l’accompagnera sur les lieux de l’événement. C’est évident qu’elle aimerait bien faire un ptit tour d’autobus jaune mais après quelques « rides », son petit côté princesse ressortirait sans aucun doute. De plus, il sera plus pratique pour toute la petite famille d’aller la reconduire directement cette année. Je vous en reparlerai l’an prochain après quelques jours d’autobus si elle aimme toujours l’idée du bus jaune.

En passant, la première journée d’école de notre Marilou sera constitué d’environ deux petites demi-heures. Une le matin et l’autre en après-midi. Quelle grosse journée ce sera pour elle!

OK, papa est un peu inquiet mais ça ira bien, ne vous en faites surtout pas pour... moi, j’y arriverai probablement! De toute façon, j’en reparlerai probablement aussi.

Ça fait que, on s’en reparle.

Alain

1 commentaire:

Louchia a dit...

Ouf!!! Deja la premiere journee d'ecole? Mais c'est encore une toute petite fille.... le temps passe vite c'est fou!