Pis? Quoi de neuf? De que cé que t’as fait de beau en fin de semaine?
Je suis convaincu que personne ne me parlera de la neige qu’il ou elle a pelleté à cause d’un déluge quelconque. Quoique peut-être qu’à Québec! On ne sait jamais, surtout cette année.
Dans mon cas, samedi matin j’ai eu un petit choc. Pas blanc mais plutôt jaune. Avec la semaine que j’avais eue, je n’avais pas vraiment eu le temps de mettr ele nez dans la cour arrière chez moi. En fait, durant n’importe laquelle de mes semaines, je ne vais pas tellement souvent en arrière. C’est comme cela. Ça doit être comme dans l’expression « Métro-Boulot-Dodo ». Le métro ne doit pas passer par ma cour et de toute façon, je ne le prends même pas.
Pourquoi jaune? Parce qu’il devait y avoir des milliers, non pas des milliers mais plutôt des millions de ces magnifiques petites fleurs jaunes que plusieurs considèrent comme des mauvaises herbes, que d’autres utilisent pour en faire du vin, je pense. Personnellement, je les trouve tout à fait mignonnes. Vous les aurez probablement reconnues; les pissenlits. Je trouve cela pas mal beau quand ils ou elles (est-ce qu’on doit considérer les pissenlits comme étant des gars ou des filles donc?) sont jaunes. Quand elles deviennent nuageuses ou toiles d’araignées, quand elles volent au vent, on pourrait les considérer comme... quasiment romantiques mais pour moi, il s’agit plutôt d’un picottement dans le nez qui ne finit plus, alors c’est un peu moins beau.
Sur le terrain de ma voisine qui est probablement la personne qui prend le plus grand soin de son terrain à Montréal, il n’y en avait pas un. Pas le choix. J’ai donc sorti mon machin que j’avais acheté l’an dernier pour enlever ces machins. Il s’agit d’un outil un peu moins long qu’une pelle que l’on enfonce dans le sol et qui permet lorsqu’enfoncé au bon endroit, de ressortir avec la carotte du pissenlit. Tiens, me voilà rendu agronome averti maintenant! Alors tel un berger assidu, je me mets sans plus attendre à arpenter le terrain armé de mon arme de destruction massive... de pissenlit! Les terrains en ville ont beau ne pas être très vaste, après une heure de travail, je n’avais fait que 25 pieds carré. Pour les plus jeunes, un pied carré devrait équivaloir à environ 30 centimètres par 30 centimètres. Voilà pour l’information plus tendance. Heureusement que ma blonde avait prévu une autre activité dans la journée pour occuper toute la petite famille. Sauvé par la cloche, j’ai dû abandonner la corvée des pissenlits momentanément.
L’autre activité consistait en une balade en vélo. La première de l’été. Un nouveau genre en fait pour nous puisque j’ai fait l’acquisition cette année de ce que l’on peut appeler une girafe. Un genre de vélo sans roue avant qui est plutôt remplacer par un grand manche qu’on peut accrocher au vélo du papa. Le papa, c’est moi. J’avais aussi équipé la 4 ans et trois quart d’un nouveau casque de vélo... de princesse puisque l’autre n’entrait plus sur sa grosse tête. Il me semble l’entendre encore me dire : « je suis grande, hein papa? ». Oui, pas mal grande et surtout de plus en plus lourde. Avec le casque, j’ai aussi trouvé le kit de la parfaite cascadeuse. Coudes, genoux et mains sont ainsi protégés en cas de déroute du genre : « Oh le joli chien! » affirme t-elle en le pointant du doigt et en lâchant ainsi un des guidons. Comme l’équilibre n’est actuellement pas sa première qualité, j’entends continuellement dans mes pensées le son de ses genoux, coudes ou mains éraflant l’asphalte. Quelle horreur! En tant que citoyen exemplaire, je me préoccupe aussi de l’état de nos routes qui sont déjà en si piteux état. Il serait dommage de les abimer davantage avec des marque de coudes, de genoux ou autres os de ma fille. La « ride » s’est finalement bien passée. Je veux dire pour Marilou, je ne vous parle pas des ptits bobos qui sont ressortis suite à l’exercice en question. Je ne préciserai pas les endroits sur le corps où sont situés lesdits bobos mais vous pouvez imaginer ce qui est le plus sensible après ce genre d’activité.
Aujourd’hui, c’était la fête des mères. Au réveil, la petite s’est empressé de se « garocher » dans notre chambre avec le cadeau qu’elle avait confectionné cette semaine en secret! Un genre de plante en cartron de toutes sortes de couleurs. Un bien beau bicolage qui était accompagnée d’une belle carte de souhaits aussi confectionnée de sa main. Une artiste quoi! Comme sa mère. Elle lui a souhaité bonne fête, donné un beau gros bisou et s’est « regaroché » vers le salon pour aller voir ses ptits comiques à la tivi. Il ne faudrait quand même pas exagérer sur les sentiments quand même!
Nous avons par la suite fait une visite-éclair dans le 450 à Verchères pour aller souhaiter bonne fête à ma mère. Le reste de la journée a été consacré à un peu de « faucons », une séance de lecture dans la cour arrière et un bon souper en famille. Oups!, je n’ai pas retouché aux pissenlits. La semaine prochaine, peut-être.
Dans le carnet
Je me demandais quand j’enlèverais mon ti-drapeau des Canadiens sur mon char. Les événements auront décidé pour moi. Je me disais que je le garderais quelques temps pour démontrer mon appréciation pour la belle saison.Je n’ai tout simplement pas pu le faire puisque des « pas-gentils » l’ont tout simplement arraché dimanche soir dernier!
Cette semaine je retourne faire un tour dans l’Estrie, les bois-francs et la Beauce. J’espère bien pouvoir utiliser ma caméra et vous ramener quelques portraits de ce voyage.
À un de ces quatres!
Alain
dimanche 11 mai 2008
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