Je reviens de Rouyn, La Morandière et Amos. Mon avion a atterri cet après-midi à Dorval et j’étais bien content de me retrouver en sol printanier parce que là-bas, c’est encore l’hiver. Et d’aplomb à part de cela. Je dois avouer que lors de l’aller, j’ai eu droit à un événement particulier. Très rare. L’agent de bord était drôle. D’abord, habituellement lorsque ces agents sont de sexe masculin, ils sont généralement assez « pognés ». Je ne voudrais surtout pas que vous pensiez que je pense à ce que vous pensez. Ce n’est pas mon genre. Pas du tout! Toujours est-il que le bonhomme n’arrêtait pas de dire des niaiseries… drôles. Il avait un bizarre d’accent en français mais compréhensible, même à travers le crachoir du coucou dans lequel nous étions tous entassés. C’est quand il s’est mis à répéter le même boniment, mais en anglais. L’accent y était toujours. Vous savez le genre d’accent qu’on ne retrouve pas en Alabama mais plutôt dans le Yorkshire. L’humour « Britt » dans toute sa splendeur, quoi! Il faut avouer qu’un Britt agent de bord en direction de Rouyn-Noranda, on ne voit pas cela souvent. Mon hypothès monarchique s’est vite confirmée quand il s’est approché et que j’ai pu constater que la « pin » qu’il portait fièrement représentait le célèbre drapeau d’Angleterre. Pour ce qui est de ma théorie à propos des gars agents de bord « pognés » s’est confirmé au retour avec un Angelo dans toute sa splendeur lui aussi mais bien différente de celle que j’avais pu apprécier en partant.
Quand Sylvie, qui fait office de mon agent en remplacement de Raymond, m’a avisé que j’aurais à parcourir les plaines abitibiennes dernièrement, j’étais très heureux de pouvoir y passer. Mes plans initiaux étaient d’aller serrer la pince du frangin mais comme il a lui aussi des obligations, ces dernières s’étaient chargées de le tenir occupé et surtout éloigné lors de mon passage. Pour pallier à son absence, il avait délégué sa progéniture pour m’occuper un peu.
Ça fait que, hier soir je me suis retrouvé en compagnie de Guillaume, le plus vieux ainsi que le plus jeune, Frédéric pour un souper au Château des Eskers. Pour nous accompagner dans cette quête du Graal. Joline, la copine de Guillaume s’était aussi jointe à nous. On a bien mangé, on a aussi pris de la bière dans des Girafes. Un genre de long tuyau transparent plein de bière muni d’un genre (un autre) de bec verseur pour qu’on puisse faire la job du serveur à sa place. Je peux d’ores et déjà confirmé que la génération qui nous suit mon frère et moi va probablement être aussi « épaisse » que nous l’avons été. C’est bien de savoir qu’il y a de la relève.
Une note à propos des routes de l’Abitibi. Elles sont droites. Oui, vous avez bien lus, elles sont droites et ce, pendant longtemps. Dans le sens où les virages sont beaucoup plus rares que par chez nous. Peut-être est-ce une mode ou simplement qu’ils avaient la place pour le faire au moment de leurs créations. Peut-être aussi n’était-ce qu’une question d’âge ou de géographie. Je veux dire que comme cette région est un peu plus jeune et un peu moins peuplé, ils ont peut-être pu se payer ce luxe sans trop de frais. Peut-être aussi que je suis complètement dans le champ avec mes théories. Je n’y peux rien.
Ça m’a fait du bien d’en parler.
Bye là,
Alain
jeudi 27 mars 2008
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1 commentaire:
Content de constater qu'il y a eu rencontre familiale. Avec ma progéniture, on ne sait jamais. C'est ma progéniture après tout!
Claude, en direct du Royaume !
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