Vous ne me croirez peut-être pas mais dimanche dernier, j'avais concocté un très bel article à propos du Salon International du Scrapbooking du Québec qui avait eu lieu à Montréal le week-end dernier. Quand c'est venu le temps de l'enregistrer, j'ai tout perdu! Quand je dis, tout perdu, ce fut vraiment le cas. J'étais un peu fru. En tout cas, assez fru pour bouder mon clavier toute la semaine. En gros, disons que j'y avais traité de quelques scrappeuses comme Louchia, Kawine, Marina, la vedette Céline, ma chatfélix et bien d'autres. Une entre autres que je ne connais pas et qui suit non seulement les activités de Chantal sur son blog mais aussi les miennes sur le mien. Étrange! Apparemment qu'une autre a aussi dit à Chantal qu'elle me trouvait bien rigolo! C'est ben pour dire... J'avais donc dédié cet article à toutes celles qui "scrappent" joyeusement les nombreux souvenirs qu'elles vivent en mentionnant les bienfaits de l'activité comme telle mais comme ma mémoire est bien infidèle et surtout beaucoup moins efficace que de la RAM, ça ne sort pas aussi bien aujourd'hui.
Lundi, je suis parti pour Québec parce que j'y donnais un cours mardi.
Mardi, je me suis dépêcher de revenir à Montréal pour ne pas manquer une minute du match que nos Glorieux ont si brillamment échappé!
Mercredi, j'ai donné un cours à Laval et jeudi un cours dans une tour de Babel... à la suite de quoi, je me suis dit: "on va checker ce que nos Glorieux ont dans le ventre ce soir!" Pas grand chose de plus que mardi soir, finalement. Ils ont encore "chokés", comme mon chum Michel.
Aujourd'hui, comme la météo nous prévoyait de la pluie, j'avais prévu avec mon chum Michel d'aller jouer une ronde de golf. Mon chum Michel c'est le mari de Colette, oups non c'est ils ne sont pas mariés! C'est le conjoint de fait qu'on dit de nos jours pour remplacer l'institution du mariage qui allé jusqu'à il n'y a pas si longtemps était la seule voie possible pour quiconque voulait vivre en couple! Pas de mariage, pas de couples! Bref, les choses se sont un peu arrangées maintenant, les moeurs ont aussi, Dieu merci, (non mais quel jeu de mots!) ce qui fait qu'aujourd'hui, les couples vivant ensemble sans le mariage peuvent aller faire leur épicerie tranquilles sans vivre dans la crainte d'y rencontrer le curé de leurs paroisses qui pourrait leur faire des remontrances ou autres trucs du genre. Remarquez que pour y arriver, ça prendrait des curés; denrées de plus en plus rares aujourd'hui! De plus, il faudrait que ces derniers reconnaissent leurs ouailles. C'est beau comme mot, hein? Ça faisait tellement longtemps que je voulais le placer quelque part. Michel et Colette donc sont d'anciens collègues de travail du temps de mon passage dans l'enfer du Cronald! Michel et moi avons réussi à s'en sortir vivant tandis que Colette lutte encore comme une "diablesse dans l'eau bénitte". Je ne sais pas d'où vient exactement cet expression mais je suis convaincu que l'eau ne doit pas s'accorder avec la diablesse. Ça doit être une exception. Je m'égare encore de mon sujet moé là!
Michel et moi avions donc rendez-vous ce matin pour un départ à 09h37 au club de golf de Mirabel pour une ronde de golf. À peu près toute la planète m'avait pourtant avertie: "Vous allez vous faire mouiller" ou "Vous allez vous les geler!". Et moi de toujours répondre la même vieille rangaine: "Il ne pleut jamais sur un terrain de golf!" Mon affirmation avait tout de même de quoi faire douter le plus fervent des croyants toutefois. Mais j'avais la foi. Heureusement car mon chum était moins croyant un peu. QU'avons nous eu comme résultat? Un beau soleil avec un peu plus de 20 degrés! Le 19 octobre! Non mais quelle chance.
Laissez moi donc vous raconter un peu notre aventure...
Pour mettre les choses en perspective, il faut savoir que Michel est analyste dans ses temps libres et je dirais même plus analytique de sa personne. À chaque trou, il pouvait me dire combien j'avais de coups de joués, combien il en avait, l'avance qu'il ou que je possédais, les distances à parcourir, la direction du vent ainsi que la couleur de pratiquement chacune des feuilles que nous avons écrasées sous nos pas au courant de la journée.
Je ne sais pas si vous avez remarqué? Je viens d'arrêter d'écrire pour aller au secours de ma 4 ans de fille! Elle qui devait dormir, a soudainement crié:
"Papa, je cherche ma feuille en-dessous de mon lit!"
- De quelle feuille tu parles Marilou?
- Ben papa (avec un "franchement" sous-entendu), la magnifique (oui, c'est le mot utilisé) feuille d'érable que j'ai ramené de la garderie aujourd'hui!
- Ah, cette feuille là? (Moment d'hésitation de ma part) Je l'avais déjà ramassé pour ne pas l'abimer ma chérie!
- Je peux la voir?
- Damn!!! Where the heck did I put it? (expression que j'ai pris soin de garder pour moi, évidemment) J'arrive Marilou, je vais te la montrer, de cette façon, tu pourras mieux dormir.
- Ah, merci papa.
Ladite feuille est bel et bien sur la table de la cuisine. Heureusement car j'aurais eu des problèmes à me justifier.
- Tiens ma belle la voici. Tu peux maintenant dormir tranquille.
- (Énoooorme soupir de sa part) Papa?
- Oui Marilou?
- Moi je t'aime gros comme un éléphant!
Je vous ferai remarquer qu'elle n'a pas dit dit que j'étais gros comme un éléphant.
- Moi aussi je t'aime ma grande!
- Papa, moi je suis grande, hein?
- Oui mais fais dodo maintenant. (papa voudrait bien raconter la suite de sa partie de golf desur son blog, que je me suis mis à penser)
- OK, bonne nuit papa.
- Bonne nuit Marilou!
Je crois qu'elle dort déjà. Elle est adorable dans le fond.
Où en étais-je donc? Ah oui les analyses de Michel. Nous commençons donc ce marathondans la joie et la bonne humeur! Michel prend rapidement l'avance. Je ne m'en fais pas trop. Une partie de golf est toujours longue et souvent remplie de surprises. Après huit trous, il mène toujours et son sourire en dit long sur ses états d'âme. Au neuvième, il fléchit quelque peu les genoux pour la première station! Après neuf, je mène donc par un misérable petit coup. Ce n'est pas beaucoup lors d'une bataille comme nous nous la livrons actuellement. Il reprend un peu de poil de la bête. Une autre drôle d'expression je trouve! Reprend donc les devants momentanément. Non mais quelle lutte! Après 16 trous, il a deux coups d'avance je crois. En fait, je n'ai pas tellement gardé la carte pointage, vieille habitude que j'ai conservé depuis la guerre..., vous devrez donc vous contenter de mes estimations. Au 17ième, il flanche avec un beau plus 4 je pense. Je fais la normale. Au 18e, il envoie son coup de départ quasiment sur le vert, juste sur la frise et est plein d'espoir jusqu'à ce que j'expédie le mien sur le vert à une dizaine de pieds du fanion. Sa balloune dégonfle alors d'un seul coup aussi vite que ses espoirs de me rattrapper. Je termine avec une normale et lui avec un boguey, je crois. Si vous vouliez avoir plus de détails, je suis persuadé qu'il pourrais abonder dans ce sens, ,ais comme c'est moi qui ai le micro actuellement, too bad! L'important est que nous ayons passé une fichue de belle journée. À charge de revanche, mon Michel?
C'est donc comment j'ai passé ma journée de congé du jour. Je ne sais si je pourrai répéter l'idée dans deux semaines. Dans ce temps-ci, chaque fois peut être la dernière de l'année. Ce n'est pas tous les ans que l'on peut jouer au golf au Québec la journée de Noël! Je vous en reparle donc dans deux!
Bye,
Alain
vendredi 19 octobre 2007
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